Oiseaux

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Savoir identifier les principaux oiseaux de nos jardins

La LPO ( Ligue de Protection des Oiseaux) met à disposition, lors de journées d'observation un poster d'identification des principales espèces d'oiseaux fréquantant nos jardins.

À la rencontre des oiseaux de Biviers

Par Gaël Barrera, Écologue et Guide naturaliste à Marseille

Témoignage d’un visiteur qui a séjourné quelques jours à Biviers et a été surpris par la richesse ornithologique de la commune.
L’hiver et au début du printemps à Biviers, on peut observer plusieurs oiseaux nicheurs.
Les oiseaux nicheurs sont des résidents à l’année. On peut aussi observer des oiseaux de passage qui s’arrêteront sur la commune quelques jours, le temps d’une halte pour se reposer au pied de la falaise, l’immense St-Eynard.
Pour les ornithologues professionnels ou amateurs, observer signifie se poser, guetter, se tenir prêt pour la rencontre.
Et à Biviers, les oiseaux se sentent en sécurité, comme chez eux.
On pourrait s’interroger et se demander pourquoi à Biviers ? Tout d’abord, le territoire de Biviers offre par ses caractéris- tiques géographiques, une diversité d’habitats remarquables. D’un côté, la falaise St-Eynard, ses roches abruptes et sa hau- teur impressionnante. De l’autre, la vallée de l’Isère, son eau abondante, ses zones humides que les urbanistes qualifient de trame bleue.
Entre les deux, un tissu résidentiel peu dense, riche en jardins, bosquets, prairies et au-dessus de la forêt.
Cette transition de milieux ou effet de lisière, les écologues l’appellent écotone.
Et puis, il y a le fameux « Y grenoblois ».
Véritable goulot hydrographique, ce passage étroit est propice aux oiseaux qui s’y faufilent volontiers lors de leurs migrations, évitant ainsi les affres de l’altitude et des reliefs escarpés de Belledonne, de la Chartreuse et du Vercors.
L’Isère au sens large, est donc un axe de migration privilégié entre le Nord et le Sud, de la Scandinavie au Sud Sahel à l’Au- tomne. Au printemps, les oiseaux guettant les premiers bour- geons reviennent d’Afrique et passent de nouveau au-dessus de Biviers.
En deux jours seulement, entre le 31 décembre et le 1er jan- vier, lors de mon escale à Biviers, j’ai pu observer plus de 30 espèces*. Et sans doute d’autres espèces plus discrètes que je n’ai pas su observer.
Et ce merveilleux échantillon n’est qu’une toute petite partie des espèces observables à l’année... Une chance pour Biviers, ses habitants et la Région.

*Mésange bleue - Mésange charbonnière - Mésange huppée - Mésange noire - Mésange à longue queue - Mésange nonnette - Rouge-gorge familier - Rouge-queue noir - Moineau domestique - Pinson des arbres - Verdier d’Europe - Grosbec casse-noyaux - Troglodyte mignon - Roitelet huppé - Grimpereau des jardins - Grimpereau des bois - Pinson des arbres - Merle noir - Grive musi- cienne - Grive draine - Pigeon biset - Pigeon ramier - Tourterelle turque - Faucon crécerelle - Etourneau sansonnet - Pie bavarde - Geai des chênes - Choucas des tours - Corneille noire - Grand corbeau - Pic Vert - Pic Epeiche - Pic noir
Si vous souhaitez connaître en détail quelles sont ces espèces qui apprécient la commune rendez-vous sur le site de la commune.